Facturation électronique obligatoire en 2026 : une occasion de moderniser ses outils et automatiser ses échanges
- Elise Dejour

- 5 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 août

La facturation électronique, ou e-invoicing, va bientôt devenir une obligation dans de nombreux pays européens. Si cette réforme peut sembler contraignante à première vue, elle constitue en réalité une opportunité stratégique pour les entreprises : modernisation des outils, automatisation des échanges, réduction des erreurs… à condition de bien s’y préparer.
Dans cet article, on vous explique :
Ce qu’est la facturation électronique obligatoire
Pourquoi elle devient obligatoire
Quelles sont les échéances en Europe
Ses avantages et risques
Comment vous préparer avec les outils Microsoft
Et pourquoi il est crucial de s’entourer des bons partenaires
E-invoicing ou facturation électronique : de quoi parle-t-on ?
Contrairement à une idée reçue, une facture PDF envoyée par e-mail n’est pas une facture électronique. La facturation électronique repose sur l’échange de fichiers structurés (XML, UBL, PEPPOL BIS, etc.), lisibles automatiquement par les logiciels comptables.
Elle implique un processus entièrement numérique : création, envoi, réception, traitement et archivage de la facture.
Elle doit contenir :
Des métadonnées bien définies (TVA, IBAN, SIRET, etc.)
Un format conforme aux standards d’échange (comme PEPPOL ou Factur-X)
Une traçabilité garantie
Une signature électronique ou un protocole sécurisé
Pourquoi cette réforme sur la facturation électronique obligatoire ? Et quand entre-t-elle en vigueur ?
L’objectif est triple :
Lutter contre la fraude à la TVA
Numériser l’économie européenne
Standardiser les échanges entre entreprises (B2B) et avec les administrations (B2G)
Où la facturation électronique est-elle déjà obligatoire ?
Italie : obligatoire depuis 2019 pour toutes les entreprises
France : obligation progressive à partir de 2026 pour toutes les entreprises
Pologne, Espagne, Belgique, Allemagne : mises en œuvre prévues ou déjà engagées
La facturation électronique en Suisse
En Suisse, l’obligation s’applique uniquement aux relations B2G, mais les entreprises ayant des clients en Europe devront s’adapter.
Même sans obligation nationale étendue, de nombreuses PME suisses travaillent avec des clients ou partenaires en Europe. Et dans de nombreux pays européens (France, Italie, Allemagne, Espagne…), la facturation électronique deviendra obligatoire entre 2024 et 2027, selon un calendrier progressif.
Cela signifie que les entreprises suisses devront s’aligner sur les standards européens si elles veulent continuer à faire des affaires de manière fluide avec leurs clients étrangers.
Pour que les factures suisses soient acceptées par les plateformes européennes (comme Chorus Pro en France ou le réseau PEPPOL), elles devront :
Être générées dans un format structuré reconnu (Factur-X, XML, UBL, etc.)
Contenir des données fiables et complètes
Être envoyées via un canal sécurisé ou une plateforme certifiée
Autrement dit, la conformité dépendra de la capacité des entreprises suisses à adapter leurs outils de gestion, comme leur ERP, leur CRM ou leur solution de facturation.
Quels sont les avantages de la facturation électronique ?
✅ Gain de temps : moins de saisies manuelles, des envois automatiques et des relances facilitées
✅ Moins d’erreurs : des formats uniformisés et des données validées à l’émission
✅ Moins de litiges : les informations sont claires, normées et traçables
✅ Paiements plus rapides : la facture est reçue et traitée immédiatement
✅ Respect des obligations légales : conservation, traçabilité et conformité TVA
✅ Réduction des coûts : moins de papier, moins de frais postaux et donc d'impression
Mais attention aux pièges de la facturation électronique
Même si elle présente de nombreux bénéfices, la facturation électronique impose une exigence forte sur la qualité des données.
Un champ est mal renseigné ? La facture est rejetée.
Un identifiant est erroné ? L'administration fiscale peut bloquer le processus.
Un fichier est mal formaté ? La plateforme ne l'accepte pas.
Autrement dit, la facturation électronique impose une tolérance zéro à l’erreur. D’où l’importance d’un système de gestion centralisé, fiable et à jour.
Se préparer efficacement aux facturations électroniques avec les outils Microsoft
Les outils de l’écosystème Microsoft Dynamics 365 sont parfaitement adaptés à cette transition.
Business Central
Permet de générer des factures électroniques au format PEPPOL
Permet une connexion aux plateformes européennes (via des partenaires comme Pagero)
s'intègre avec les modules comptables, achat et vente
Fait le suivi du statut d’envoi et d’acceptation des factures
Power Automate
Automatise l’envoi et l’archivage des factures
Notifie automatiquement en cas d’erreur ou de rejet
s'intègre avec des portails externes
Copilot (IA Microsoft intégrée à Business Central)
Préremplissage intelligent des champs de facturation
Suggestions de correction ou d’amélioration
Analyse des erreurs fréquentes et recommandations
Pourquoi se faire accompagner par un intégrateur de progiciel ?
Un tel projet n’est pas une simple mise à jour technique, mais comme une refonte de vos processus de gestion.
Chez Almakom, nous vous accompagnons sur toute la chaîne :
Audit de vos flux de facturation actuels
Nettoyage et structuration de vos données
Paramétrage de Business Central et de vos outils métier
Formation des équipes
Interconnexion avec vos clients ou plateformes européennes
Nous sommes à la fois intégrateur Microsoft certifié et éditeur d’applications métier : notre approche est pragmatique, sectorielle et orientée résultats.





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